samedi 22 février 2014

Retour en musique

Aujourd'hui je suis de retour et reprends un thème qui me tient à cœur: la musique!
Et j'ai fait un effort pour la période, histoire de viser large! ;)

Il y a de ça à peu près une semaine, Clovis Cornillac était l'invité du journal télévisé de 20h. Il était là pour faire la promotion de la nouvelle pièce qu'il joue sur la scène du théâtre de Paris en ce moment. Je ne suis pas là pour faire la promotion de son spectacle, bien que je pense que c'est une performance à voir (à laquelle je n'aurai pas la chance d'assister).

La pièce en question s'intitule La Contrebasse, pièce écrite par Patrick Süskind datée de 1981... donc pas si vieux que ça!
Vous connaissez peut-être déjà Süskind pour son livre Le parfum, souvent étudié au lycée, mais je crois que l'on a trop souvent tendance à ne connaitre certains auteurs que pour une seule oeuvre. Cependant, écrire reste un métier, et ces auteurs ont plus d'un livre dans leur sac!

Alors moi, et bien  j'ai lu La Contrebasse, et je pense sincèrement que cette pièce mérite des éloges!
Il s'agit donc d'un pièce de théâtre qui, en plus d'être très drôle, est une merveille de poésie très bien écrite.
J'ai fait un mini-sondage pour savoir comment se caractérise, selon "vous", une pièce de théâtre.
Voici les réponses que j'ai récoltées:

  • C'est drôle,
  • Plusieurs personnages se parlent,
  • C'est plus facile/agréable à lire qu'un roman 

Alors en ce qui concerne La Contrebasse, cette analyse semble plutôt appropriée, à l'exception du second point.
J'entends déjà les exclamations de surprise ou les cris indignés^^
Et bien La Contrebasse a ceci de spécial qu'elle n'est qu'un grand monologue. Seulement deux personnages sur scène, et un seul s'exprime: Le contrebassiste, accompagné de son instrument.
C'est cette spécificité qui m'a donné envie de vous parler de cette pièce que j'ai dévorée!

[Pour parler de l'histoire, le personnage est contrebassiste, on ne connait pas son nom. 
En fait, la pièce entière n'est qu'un long monologue de ce personnage, qui parle de son instrument et de la relation qu'il entretient avec ce dernier. 
Au début, musicien passionné, il fait l'éloge de son instrument en soulignant le rôle prédominant que joue la contrebasse dans un orchestre...mais au fil de la pièce, le musicien laisse place à un personnage complètement névrosé, anéanti par sa contrebasse qui lui vole la vedette et qu'au fond de lui.... il déteste. ]
Je n'en dit pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir ;)

C'est une pièce assez courte, et heureusement pour le comédien! Ce n'est qu'un grand monologue, et c'est en ceci qu'il s'agit selon moi d'une prouesse technique tant pour l'auteur que pour le comédien qui donne vie à la pièce. 
Si vous n'avez -comme moi- pas la chance de pouvoir voir cette pièce en représentation, ne vous gênez pas pour lire le livre qui est un vrai régal, et très accessible! 
Je ne sais pas ce que Clovis Cornillac a fait de la pièce, mais si vous passez par Paris, c'est peut-être une occasion de découvrir Süskind joué sur scène! 

Je ne suis pas payée pour faire de la pub, mais pour les intéressés éventuels, vous pouvez trouver les infos (billetterie, dates, réductions etc...) concernant le spectacle de Clovis Cornillac ici.



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